Homélie du 17ème dimanche du temps ordinaire
Abbé Jean Compazieu | 16 juillet 2011Le vrai trésor
Textes bibliques :Lire
L’évangile de ce dimanche nous parle d’un trésor de grande valeur. De quel trésor s’agit-il ? L’évangéliste ne le dit pas. Mais il insiste sur la valeur exceptionnelle que l’homme reconnaît dans cette trouvaille. Vendre tout ce qu’on a pour acheter le champ avec le trésor, c’est une manière de montrer que ce dernier vaut tous les sacrifices. Il est vrai que certains se laissent duper par de faux trésors. On croit être plus heureux avec beaucoup d’argent et de richesses. Pour les obtenir, certains n’hésitent pas à utiliser la violence et les compromissions. Mais au bout du compte, l’accumulation de l’argent et des biens matériels ne peuvent vraiment nous combler.
Le Seigneur nous propose aujourd’hui un autre trésor. Il s’agit d’une valeur sûre qui nous est offerte gratuitement et sans mérite de notre part. Il dépasse infiniment tout ce que l’homme peut posséder. Nous l’avons compris, ce trésor c’est l’amour de Dieu, c’est sa vie divine. C’est l’évangile. Les autres biens de ce monde ne sont que de la pacotille face à ce bien inestimable. Celui qui a trouvé ce trésor décide de tout vendre pour l’obtenir. Il est heureux car il a trouvé ce qui peut donner sens à sa vie. En définitive, ce trésor ne désigne pas une chose mais une personne. C’est un peu comme une maman qui appelle son enfant “mon trésor”. Pour nous chrétiens, c’est de Jésus qu’il s’agit. Il est venu “pour que tous les hommes aient la vie… en abondance.”
Alors, ne laissons pas passer notre chance. La foi découverte et accueillie c’est vraiment LA chance de notre vie. Cette rencontre avec le Seigneur est tellement extraordinaire qu’elle nous fait lâcher des choses sans valeur. C’est là qu’une mise au point s’impose : on a trop souvent tendance à ne voir que ce qui coûte dans la vie chrétienne, les sacrifices, les renoncements, les privations. Aujourd’hui, le Seigneur nous invite à regarder ce que nous recevons au lieu de gémir sur ce que nous perdons. Ce qu’il nous offre surpasse infiniment tous les biens de la terre. Le Royaume de Dieu ne consiste pas à détruire l’homme ni à étouffer ses désirs légitimes. C’est au contraire une invitation au bonheur et à la joie parfaite. C’est la vie éternelle qui nous est offerte.
En lisant cet évangile, nous pensons au jeune homme riche qui est reparti tout triste “car il avait de grands biens.” Ce n’est pas pour rien qu’un jour, Jésus a dit : “Heureux les pauvres de cœur, le Royaume des cieux est à eux. Ceux qui sont englués dans leurs richesses et imbus de leur prestige sont incapables d’accueillir ce don de Dieu. En ce jour, nous pouvons nous unir à la prière d’action de grâce qui a été lue avant l’évangile : “Tu es béni, toi qui révèles aux petits les mystères du Royaume. C’est avec cette humilité que nous recevons cette annonce de la bonne nouvelle. Nous demandons au Seigneur qu’il nous donne ce regard positif ; qu’il nous donne d’accueillir avec joie ce don qu’il nous offre, sans regret pour ce qu’il nous faut abandonner.
En lisant cet évangile, nous pouvons aussi penser à tous les mariages qui sont célébrés tout au long de l’été. Hommes et femmes ont chacun trouvé leur trésor. Nous chrétiens, nous croyons que Dieu est présent dans leur amour. Le mariage est un signe de Dieu qui fait alliance avec l’humanité. En venant à l’église les couples chrétiens ont choisi de puiser à la source de celui qui est l’Amour. Ils comprennent qu’avec lui, ils seront plus forts pour faire face aux difficultés et aux épreuves de la vie. Le Seigneur est le fondement solide sur lequel nous pouvons tous nous appuyer pour construire notre vie.
Le grand message de cet évangile, c’est d’abord une annonce de bonheur. Ce bonheur nous le trouvons dans la rencontre et l’accueil de Jésus Christ. Il n’est pas question d’acquérir quelque chose mais de rencontrer quelqu’un et de bâtir notre vie sur cette rencontre. Tout au long de la Bible nous nous découvrons cette alliance entre Dieu et les hommes. C’est lui qui fait sans cesse le premier pas vers nous. Au jour de notre baptême, nous avons été immergés dans cet amour qui est en Dieu Père, Fils et saint Esprit. Avec lui et en lui, plus rien ne peut être comme avant. Le bonheur et la joie ne sont pas les fruits de nos renoncements. Nous les trouvons en Dieu qui se donne et qui vient illuminer nos vies.
L’évangile de ce jour se termine par une question de Jésus : “avez-vous compris tout cela ?” C’est à nous tous, à moi et à vous, que Jésus continue à poser cette question. Il ne s’adresse pas à notre intelligence mais à notre cœur ; quand on a vraiment compris que Jésus est notre seul trésor, on ne peut que l’accueillir avec beaucoup de joie et beaucoup d’amour. Et cet amour, il nous faudra le prouver chaque jour à travers tout notre comportement.
Ensemble, nous allons célébrer l’Eucharistie. C’est toi, Seigneur, qui viens à nous et qui te donnes à nous. Tu n’en finis pas d’éveiller en nous le désir du Royaume. Montre à chacun la joie de ton amour. Amen
D’après diverses sources
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Père Jean C
bonjour Mr l’abbé !
Merci pour votre homélie sur l’ivraie et le bon grain qui fait du bien !
bon dimanche
mt
Mon époux Henri dépense énormément pour installer les derniers gadgets sur notre maison, mais il dit que ce sont des investissements. Personnellement, je me contenterais de moins.
Je dépense peu pour moi, seulement….. j’aime bien manger et je ne fais aucune restriction sur les repas, sauf en cas de Carême… où j’essaie d’être plus raisonnable. Je pratique le péché de GOURMANDISE. Seigneur, aide-moi à faire preuve d’un moins bel appétit des bonnes choses !
Mon trésor, sur terre, c’est ma famille entière et mon trésor, dans le ciel, c’est Dieu et la Vierge Marie. Si le Seigneur, en effet, m’a confié une famille, il faut que je m’en occupe le mieux possible ! De plus, mieux je soigne ma famille et mieux le Seigneur se réjouit.
Je crois que j’ai compris ce que le Seigneur veut me dire car j’essaie de marcher sur la voie étroite, celle qui s’éloigne de la vie dérisoire, clinquante et vide.
Seigneur, aide-moi à toujours m’améliorer et surtout que RADIO ESPERANCE n’ait plus de coupures en cas d’orage car j’aime beaucoup les enseignements et les chapelets.
ET SURTOUT, PORTEZ VOUS BIEN !!
Christiane
une histoire en passant
ah que je suis contente de vous voir!!!
allez demander a une tele dernier cri avec internet et compagnie de vous parler
cela est le materialisme
vous pouvez avoir tous les gadgets du monde
si vous et
êtes seul a quoi cela sert
je préfère le adissiass Anne marie,même si je ne comprends pas le patois
il me faudra peut être mille ans pour le comprendre au grand désespoir de l’agriculteur du coin et je ne vous répète pas
mille D………….mille D…………… mais cela vient du cœur
CHERCHER INLASSABLEMENT
En ce dimanche, nous terminons la lecture du chapitre 13 de Matthieu avec les 7 paraboles du Royaume de Dieu. L’entrée urgente dans ce Royaume constitue vraiment l’accomplissement de notre vie.
5ème PARABOLE : LE ROYAUME EST TON TRESOR
« Le Royaume des cieux est comparable à un trésor caché dans un champ ; l’homme qui l’a découvert le cache de nouveau. Dans sa joie, il va vendre tout ce qu’il possède et il achète ce champ ».
L’être humain ne peut s’enfermer dans une existence superficielle (métro, boulot, dodo), il est conduit à réfléchir au sens de sa vie, à approfondir la signification de ses actes, de ses engagements. En « labourant » le champ de ses responsabilités, ou en rencontrant des personnes animées par certaines valeurs, ou en étant bouleversé par des œuvres d’art qui ouvrent des brèches dans les murs de sa consommation abrutie, l’homme peut tout à coup ou insensiblement découvrir que LE ROYAUME DE DIEU EXISTE, hic et nunc, bien réel, incarné par des personnes. Pendant longtemps il n’avait pas soupçonné sa présence, il s’était moqué de ceux qui en parlaient. Et voilà la surprise ! Quelle merveille !
Mais il ne s’agit pas seulement de se mettre à pratiquer certaines cérémonies, ni de placer la valeur de ce Royaume à côté de celles que l’on avait déjà. On ne met pas Dieu à côté du reste. La découverte du Royaume appelle un engagement total, exige des ruptures, provoque des détachements.
Secoués par cet événement, certains en ont conclu qu’il leur fallait sortir du monde, s’enfoncer dans la solitude pour y mener une vie ascétique. D’autres ont opté pour la vie cléricale dans le célibat. Il reste que la majorité des disciples a toujours compris que la « vie selon le Royaume » pouvait et devait se mener dans les conditions ordinaires de mariage et d’engagement professionnel au cœur de la société. On ne peut « tout vendre » et partir : Jésus ne l’a pas exigé de tous ceux qu’il rencontrait.
Mais que le croyant prenne garde à ne pas s’attiédir. Qu’il fasse périodiquement le point : le Royaume est-il mon unique trésor ? Dans certaines décisions, ne fais-je pas passer ma foi en second lieu, après la recherche d’intérêts très mondains, la satisfaction d’envies égoïstes ? Ne suis-je pas contaminé par la fièvre acheteuse, le matérialisme ambiant, le relativisme souriant ?…Dieu est-il « premier servi » ?
Si le Royaume n’est pas ton absolu, il n’est qu’illusion.
6ème PARABOLE : CHERCHER TOUJOURS
Ou encore : « Le Royaume des cieux est comparable à un négociant qui recherche des perles fines. Ayant trouvé une perle de grande valeur, il va vendre tout ce qu’il possède et il achète la perle »
Ici la trouvaille n’est pas soudaine, impromptue. Cet homme était en recherche : il s’intéressait aux sciences et aux philosophies, il dévorait les livres, participait aux débats du siècle. Sans jamais être comblé. Jusqu’au jour où il fait la rencontre. Ainsi la jeune, brillante, incroyante professeur juive de philosophie, Edith Stein, découvre un livre de sainte Thérèse d’Avila : elle le dévore et à la fin de la nuit, elle se murmure : « Là est la Vérité ». Peu après elle demande le baptême puis entre au Carmel. Ne vivre que pour Dieu, avec le Christ.
Cette option de vie religieuse est spéciale, non exigée de tous. Mais à nouveau, le chrétien dans le monde doit s’interroger : ma foi est-elle un héritage familial, une habitude, un conformisme, un vernis ?…Ou ai-je vraiment fait la rencontre du Christ ? Et cette rencontre reste-t-elle la lumière de ma vie, « mon trésor », « la perle de valeur unique » qui exige tout de moi ?…
Sous les dictatures athées, les chrétiens apprennent à ne pas tout accepter du régime, ils osent prendre certains engagements qui peuvent avoir des conséquences pénibles et parfois les mettre en danger de mort.
Dans notre société de « consumérisme », les croyants apprennent-ils à se démarquer ? Tenir « la perle fine » les empêche-t-il de tendre les mains vers tous les gadgets et les plaisirs ? Ont-ils le courage de changer de comportement ? Les voit-on témoigner d’une joie qui vient d’une autre source, d’une découverte qui pose question à l’entourage ?…Si nos joies ne sont que « mondaines », comment les autres soupçonneraient-ils la présence du Royaume ?…
7ème et DERNIERE PARABOLE : LE JUGEMENT FINAL
« Le Royaume des cieux est encore comparable à un filet qu’on jette dans la mer et qui ramène toutes sortes de poissons. Quand il est plein, on le tire sur le rivage, on s’assied, on ramasse dans les paniers ce qui est bon et on rejette ce qui ne vaut rien.
Ainsi en sera-t-il à la fin du monde : les anges viendront séparer les méchants des justes et les jetteront dans la fournaise ; là il y aura des pleurs et des grincements de dents ».
Même leçon que pour la parabole de l’ivraie. Le Royaume est invitation : certains répondent oui sans adopter la conduite conséquente. Donc
– ne pas s’étonner de vivre actuellement dans la grisaille, le mélange bons/mauvais.
– ne pas vouloir faire le tri aujourd’hui, refuser une Eglise élitiste.
– s’accepter soi-même comme jamais tout à fait converti, échouant à opérer certaines guérisons.
– attendre avec confiance le jugement de Dieu.
– mais ne jamais oublier – et prévenir – qu’il y aura un jugement équitable et irrémédiable.
CONCLUSION
Et le chapitre se conclut par une demande de Jésus à ses disciples :
– Avez-vous compris tout cela ?
– Oui
– C’est ainsi que tout scribe devenu disciple du Royaume des cieux est comparable à un maître de maison qui tire de son trésor du neuf et du vieux.
« Comprendre » comme au v. 23 signifie écouter et s’approprier, intégrer sincèrement les paroles de Jésus. « Tout cela » c.à.d. l’entièreté des 7 paraboles qui constituent un tout.
Le OUI des disciples est sincère mais il faudra du temps pour qu’il soit décision de vivre le Royaume tel que Jésus vient de le révéler : gué pascal, nécessité de la croix, temps final de l’histoire du monde, accomplissement de l’homme en communauté, trésor insurpassable.
En finale, l’auteur du livre, Matthieu, se signale discrètement : il est un scribe juif, spécialiste des Ecritures, et qui s’est converti à Jésus. Il sait qu’il a mission de proclamer le message-source dans sa pureté originelle tout en l’adaptant aux circonstances nouvelles.
On comprend ainsi les divergences entre les 4 évangélistes : tous sont sincères, rapportant fidèlement la tradition reçue mais chacun la redit à sa manière, entrelaçant « du neuf et du vieux », de l’ « ancien et du nouveau Testament ». Par des jeux d’interprétations différentes, la Parole est vivante. Héritage inépuisable et nouveauté qui jamais ne se flétrit.
MEDITER A PROPOS DE LA REALITE ULTIME
Il y aura bien d’autres paraboles : elles ajouteront des compléments à celles-ci qui disent l’essentiel de la réalité du Royaume et sur lesquelles nous pourrons toujours nous interroger :
– Semeur : y a-t-il chez nous respect, proclamation, annonce, étude, prière de la PAROLE ?
– Ivraie : notre communauté vit-elle une grande miséricorde entre ses membres ?
– Moutarde : osons-nous accomplir de petites choses avec l’espérance ?
– Levain : comment infuser les valeurs évangéliques au cœur de la société ?
– Trésor – Perle : connaissons-nous des chrétiens qui mènent une vie centrée sur la rencontre du Christ vivant ?
– Filet : avec patience, savons-nous alerter sur l’enjeu unique d’une vie d’homme ?
Raphaël Devillers
Le Royaume des cieux 2011 – 17ème Dim. ord. – 24 juillet
Où va la vie ? A-t-elle un sens ? Pourquoi suis-je ici-bas ? Quelle conduite adopter en ce monde ? C’est pour répondre à ces questions essentielles pour l’esprit humain que Jésus Christ a proclamé sa Bonne Nouvelle, l’Evangile, dont nous sommes invités à prendre connaissance. Il le fait en particulier par des paraboles. Elles ont la particularité de s’ouvrir à la raison humaine moyennant une attitude de l’esprit et du cœur. Elles dissipent les ténèbres et le brouillard qui obscurcissent une montée vers la lumière.
Aujourd’hui Jésus s’exprime en trois paraboles au sujet du Royaume des cieux où il désire nous conduire en nous invitant à le suivre.
Dans la première il le compare à un trésor caché dans un champ. L’homme qui l’a découvert « vend tout ce qu’il possède »pour acheter ce champ. Le Royaume des cieux est un trésor d’une telle valeur qu’en face toutes les autres richesses sont secondaires, passent au second plan dans la vie. Elles gardent cependant une utilité puisqu’elles peuvent contribuer à l’achat du champ. Notons que certains disciples n’hésitent pas à tout quitter pour vivre avec Jésus, trésor incommensurable.
La seconde parabole est celle du négociant cherchant des perles fines. A l’imitation de l’homme au trésor caché il vend tout ce qu’il possède pour l’achat d’une « perle de grande valeur ». Soulignée à nouveau la grande importance du Royaume des cieux pour la destinée humaine.
Quant à la parabole du « filet jeté en mer et ramenant toutes sortes de poissons », elle situe le Royaume des cieux dans son accomplissement définitif. La distinction est effectuée entre les bons, devenus « disciples du Royaume des cieux » ; ils ont su acquérir une vie qui plaît à Dieu. Ils en seront récompensés. Au contraire les méchants, ceux qui ne pensent qu’à faire le mal, ils pourront être rejetés, « là où il y aura pleurs et grincements de dents ».
L’acquisition du Royaume des cieux impose une qualité, une discipline de vie. Les autres textes de la liturgie vont l’annoncer.
En première lecture le roi Salomon est interrogé en songe par le Seigneur sur ce qu’il souhaite. Sa réponse est celle d’exercer en toute sagesse sa responsabilité royale : cœur attentif pour bien gouverner, discerner le bien du mal, et non pas rechercher les richesses de ce monde. Sa bonne réponse lui fait accorder en récompense « un cœur intelligent et sage ». N’est-ce pas emprunter ainsi le chemin du Royaume des cieux ?
Ecoutons le Psaume ! « De quel amour j’aime ta loi, Seigneur ». Elle est celle de l’amour, loi préférable à « un monceau d’or ou d’argent », qui fait haïr « tout chemin de mensonge » ; d’où cet appel : « que vienne à moi ta tendresse, et je vivrai » ; et cette constatation « quelle merveille, tes exigences ». Elles nous sont souvent rappelées avec amour, vérité, justice, fidélité … tout ce qui est beau et bien !
En 2ème lecture St Paul nous invite à devenir ceux « qui aiment Dieu » ; «à être à l’image de son Fils, l’aîné d’une multitude de frères ». Il en fait des justes appelés à partager sa gloire, celle du Royaume des cieux. Redisons une nouvelle fois que ce Royaume n’est autre que le Royaume de l’Amour, du Dieu-Amour. Jésus, Fils de Dieu fait homme est venu pour nous y conduire par le Chemin qu’il est lui-même, de la Vérité et de la Vie éternelle. Il émerveillera pour toujours ceux et celles qui y accéderont !
Choisissons-le avec courage et persévérance.
Dans sa bonté maternelle, Marie saura nous aider en notre marche spirituelle !
Prière universelle
Le don de Dieu est précieux comme la perle de la parabole, il est sans prix. Prions Dieu pour qu’il soit reconnu et transforme notre monde.
R/ Entends notre prière Seigneur, et exauce-nous
Pour que ton Royaume, qui est Royaume de bonheur soit annoncé partout sur terre, nous te prions.
Pour qu’avec force, courage et patience, L’Église tout entière témoigne de mieux en mieux de ton Royaume déjà instauré sur terre, nous te prions.
Pour les pauvres et les malheureux à qui Jésus a prêché en premier la Bonne Nouvelle du Royaume des cieux, nous te prions.
Pour les communauté chrétienne qui se restructurent afin de mieux témoigner de ton Royaume, nous te prions.
Pour que nous marchions courageusement ensemble vers le Royaume où il n’y aura ni pleurs, ni tristesse, ni souffrance, nous te prions.
Prenons quelques instants de silence pour présenter à Dieu nos intentions personnelles.
Notre confiance en toi est grande , Seigneur. C’est pourquoi nous n’hésitons pas à beaucoup te demander. Accueille avec bienveillance nos prières que nous te présentons par Jésus, le Christ, notre Seigneur. AMEN
Claire quelle joie de t’entendre proclamer la bonne nouvelle. Où es-tu maintenant.?
Merci mon Père pour cette belle homélie. Si Ronald Quesnel et d’autres pouvaient régulièrement proposer les prières universelles, ca pourra nous aider.
merci d’avance
On peut tout proposer : des homélies, une idée lumineuse, une vidéo, Une prière universelle (en prenant en compte l’actualité. Toutes les propositions seront les bienvenues. Elles sont en attente de modération uniquement pour se protéger contre les sectes et autres indésirables
« Tirer de son trésor du neuf et du vieux », entendions-nous à l’instant dans l’évangile. Comme Salomon dans la première lecture, le disciple de Jésus est celui ou celle qui demande à Dieu « de lui donner un cœur plein de discernement, un cœur intelligent et sage », un cœur pour savoir ce qui doit être conservé et ce qui doit être abandonné.
Jésus nous invite aujourd’hui à redécouvrir l’essentiel dans nos vies. Il nous convie à discerner ce qui constitue notre véritable trésor, notre perle précieuse.
Le trésor, la perle, eh bien c’est d’abord chacun de nous. Pour Dieu, ma sœur, mon frère, tu es son trésor, sa perle, la paupière de ses yeux. « Vois JE t’ai gravé sur la paume de mes mains » (Isaïe 49-16). Dieu est Celui qui a tout donné pour nous dire qu’il nous aime. Découvrir le trésor caché, la perle de grand prix c’est d’abord c’est d’abord se découvrir et s’accepter aimer à l’infini par Dieu. Dieu nous aime inconditionnellement, non pas parce que nous sommes aimables, mais pour que nous le devenions.
Il faut d’abord, comme Zachée, vivre la joie d’être remarqué, regardé et aimé pour aimer à notre tour. Si je m’éprouve important aux yeux de Dieu, je puis être libéré de ma peur de ne pas être reconnu pour aimer à mon tour.
Alors, dans un second temps, nous nous apercevrons que la perle sans prix, le trésor inattendu, c’est le Christ. Son Amour, sa proximité est un cadeau inestimable, offert à tous les hommes. Mais c’est un don qui ne s’impose pas : il faut choisir de l’accueillir, il faut saisir l’occasion définitive de l’acquérir. Celui qui a entendu la Bonne Nouvelle du Royaume et a reçu la grâce de découvrir la perle et le trésor, celui-là accueille la mission de partager à son tour les richesses reçues. Il n’est pas possible d’avoir vécu la rencontre du Christ qui a transformé nos vies, sans avoir envie de partager la grâce reçue. Notre vie toute entière est appelée à devenir parabole pour nos frères, avec l’assurance que Christ est avec nous.
Comme le roi Salomon qui n’avait pas demandé la richesse ni la mort de ses ennemis, mais l’art de discerner le bien et le mal, ainsi parviendrons-nous à aimer comme Dieu lui-même qui s’est donné et ne cesse de se donner à nous. Là est le trésor précieux auquel tout le reste doit être sacrifié, là est la perle incomparable entre toutes : aimer à la suite du Christ, caché dans le champ des Ecritures – et dans l’Esprit qui, répandu dans nos cœurs, nous fait vivre du Christ.
Aimer en vérité – à la suite du Christ, et dans l’Esprit présent en nos cœurs –, ce sont là le trésor et la perle que nous devons chercher et recueillir, pour avoir part à la vie même de Dieu qui,« lui-même fait tout contribuer à leur bien, puisqu’ils sont appelés selon le dessein de son amour » (2e lecture).
Les homélies sur kerit.be
Homélie du Père Meynen :
http://meynen.homily-service.net/an2005/mp3/a17dmann.mp3